Je me promène beaucoup à moto dans l'Union Européenne, et j'aime discuter avec les gens que je rencontre. Mais la plupart du temps, c'est en Anglais. Pas le choix. Encore faut-il que mon interlocuteur maîtrise un minimum la langue des Beatles.

C'est quand même une aberration : dans cette grande Union qu'on veut stable et puissante, peu de gens de différents pays arrivent à communiquer entre eux, et ceux qui le font, c'est dans la langue d'un pays qui n'appartient plus à l'Union.

 

Pourtant, la solution existe : c'est l'Espéranto.

Pourquoi ? Mais mon bon môssieur, l'Espéranto, ça s'apprend en six mois. C'est tellement simple ! Tout le monde peut y arriver : à l'école pour les plus jeunes. Par la télé, par l'internet, par des cours pour adultes pour les autres, sur la base du volontariat bien sûr. En six mois, tous les Européens qui le souhaitent peuvent se comprendre entre eux.

Est-ce pour autant qu'ils doivent abandonner leur propre langage ?

Que nenni ! Leur langue, c'est leur culture. Qu'ils la gardent, la développent. L'Espéranto, ce n'est qu'un moyen simple et efficace de se faire comprendre.

 

Alors je rêve.

Je rêve à des émissions Européennes à la télé, à et des films européens au cinéma.

Je rêve à des voyages en Europe où on pourra se comprendre même avec les Hongrois (t'as déjà essayé de déchiffrer du Hongrois?).

Je rêve à une Union Européenne dans laquelle les citoyens se sentent réellement solidaires, liés par une langue commune.

Je rêve à des échanges simplifiés entre entreprises européennes.

Je rêve à un parlement européen sans traducteurs.

 

Mais pourquoi n'est-ce qu'un rêve ?

 

 

           Oh ! Les technocrates de Bruxelles, bougez-vous !

 

 

 

https://esperanto-france.org/