On complète les modifications de deuxième niveau précédentes en supprimant les lettres doubles qui donnent les sons « on, ou, in, an, oi, un ». On a à notre disposition sur les claviers azerti trois accents, aigus, grave et circonflexe ainsi que le tréma qui permettront de modifier le son de certaines voyelles :

 

a

Conservé comme dans « la »

â

Remplace le son « an » ou « en »

e

Conservé comme dans « per »

ê

Conservé comme dans jê, dê.

é

Comme dans « été ». le groupe de lettres « er » ou « et » ne fait plus « é »

è

Comme dans « j'ai ». Le groupe « ai » ne fait plus « è »

i

Comme dans « joli »

ï

Remplace le son « in » comme dans « fin » ou « faim »

o

« o » ouvert. Le premier « o » de « orthographe »

ô

« o » fermé. Le deuxième « o » de « orthographe »

ö

Remplace le son « on » comme dans « son »

u

Comme dans « utile »

û

Remplace le son « ou » comme dans « outil »

ù

Remplace le son « un » comme dans « un »

x

Remplace le son « ch » (on reprend ainsi un élément de l'orthographe basque). Exemple : xac, couxé, marxé.

 

Le son « oi » comme dans « bois » est donné par le groupe de lettres « oa » plus adéquate : « boa ». Si on veut parler du serpent, on sépare les deux lettres par un h : « boha ».

Par ailleurs, ce pauvre "h" perd beaucoup de son utilité par rapport au deuxième niveau. Exemple : "une" devient "un".

 

 

Appliquons ces modifications au texte précédent :

 Nûvèl ortôgraf (troasièm nivô) :

Fï octobr mil nef sâ catrevï dê, mö pot Gil, surnomé « l pèrvèr » parse c'il l vô byï, é moa-mèm âbarcö dâ l'avyö dirècsyö la ôt-volta (actuèlemâ, l « burcina fasô »).

Nû sïpatizô avèc ü troasièm larô dâ l'avyô, Frédéric-Jac, ci fera finalemâ tû l voayaj avec nû.

Arivé a ûagadûgû, pui peti tûr d dê semèn ô Tôgô é nû revenö l si novâbr sur ûaga, istoar d'i pasé la nui é d côtinué l lâdemï â tacsi brûs direcsyö l nor du péi.

Peti ôtèl com ö lé èm, c'è a dir pa xèr. Dé xâbr byï rustic, sâ fenètr é avèc port métalic, un sal d resto, un cûr, l tû âtûré d'ù mur d'âsït avec portay èrmétic. Ö prâ xacù un pyôl.

Tyï ! Troa frâsèz ariv ösi dâ l'otèl. Ö n'è pa venu d'ösi loï pûr râcötré dé frâsèz ! Ö ler fè ù cûcû d politès é ö va vadrûyé â vil. Retûr pui dodo.

 

 

Bon ! Ça pique, hein, pour certains !

Je vous assure, ce n'est qu'une question d'habitude !

 

Après quelques heures, ces règles finalement simples s'imposeront et il ne sera plus possible de faire de fautes d'orthographe. Les étrangers se jetteront goulûment sur l'apprentissage de notre belle langue qui brillera alors de tous se feux ! Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ?